En 1961, le constructeur allemand Henschel présentait une nouvelle cabine avancée dont la conception et le style avaient été définis par le designer français Louis L. Lepoix. Cette cellule, très réussie, a par la suite évolué jusqu’à cette version équipant, à partir de 1967, les grands routiers F 161, F 221 et autres F 261.
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Par rapport à la version initiale, l’esthétique était améliorée, avec une calandre redessinée, un grand pare-brise galbé, d’une seule pièce et d’une hauteur de 650 mm et une inclinaison de 20°. L’aménagement intérieur était également revu avec notamment un nouveau tableau de bord, bien conçu et très lisible, un volant réglable en hauteur et en inclinaison. Le capot moteur était par ailleurs peu proéminant, permettant l’implantation d’un troisième siège central en option. Surtout, cette cabine était désormais basculable, améliorant considérablement l’accès à la mécanique. Généralement commandée en version longue avec couchettes, elle était cependant disponible en version courte pour des trafics en courte distance.
La motorisation faisait appel à un diesel Henschel à 6 cylindres en ligne de 11,943 l à alimentation atmosphérique qui développait une puissance maxi de 230 ch DIN à 2 150 tr/mn. En France, ces camions étaient diffusés sous l’appellation F 191 (19 t de PTAC, contre 16 t en Allemagne) et déclarés à la puissance de 265 ch mesurée selon les normes américaines SAE, plus flatteuses que les DIN allemandes, quoique moins réalistes.
Cette série sera une dernière fois modernisée en 1970, avec un nouvel habillage intérieur et une calandre élargie, mais le sort de l'entreprise, devenue Hanomag-Henschel dans l’intervalle, sera scellé en 1969 lorsque le groupe Daimler-Benz en deviendra actionnaire. Plus aucun camion lourd Hanomag-Henschel ne sera produit après 1974. Seuls les utilitaires légers à traction avant d'origine Hanomag poursuivront leur carrière... sous la marque Mercedes.
