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Une flotte de camions au biocarburant B100 pour transporter du champagne

60 % de la flotte des transports Lebrun fonctionne au B100

Depuis 2021, les transports Lebrun se sont engagés dans une démarche de décarbonation de leur activité, et 60 % de la flotte dédié essentiellement au champagne biocarbure au B100.

Crédit photo Matthieu Lebrun
Les transports Lebrun, basés à La Chaussée-de-Damery près d’Epernay (Marne), ont entrepris une transition énergétique en basculant au biocarburant B100 une partie de leur flotte de camions destinés à convoyer du champagne. Ils envisagent maintenant de basculer dans l'électrique.

Au début en 1971, Jacques Lebrun, fondateur des transports éponymes, convoie des tonnes de bouteilles vides à l’aide de son Berliet dans la région Champagne-Ardenne, pour le compte de coopératives viticoles.

Cinquante tracteurs

Cinquante ans plus tard, l’entreprise a grandi, se diversifiant du nectar au terrassement et aux travaux publics. Les Transports Lebrun disposent d’une flotte d’une cinquantaine de tracteurs, essentiellement des Scania. L’entreprise possède également plus de 100 citernes alimentaires et de 70 tautliners pour le transport de marchandises générales.

En 2021, les transports Lebrun décident de décarboner leur activité. Pour faire le plein d’une partie de la flotte, elle opte pour une alternative au gazole, en utilisant du B100, produit par Oleo100. Ce biocarburant à base de colza est une énergie substituable et miscible au gazole, qui s’adapte à tous types de flottes captives professionnelles. S'il est inscrit sur la carte grise du camion qu'il est utilisé exclusivement avec du B100, on peut même aposer la vignette Crit'Air 1 sur le pare-brise.

Circuit court

« Grâce à Oleo100, nous participons à la décarbonation et renforçons la filière agricole française », se félicite Matthieu Lebrun, directeur des tps Lebrun. L’usine d’Oleo100 se situe au Mériot, à 100 km de Reims, la capitale régionale. La matière première (le colza) provient des plaines de la Marne et de l’Aube.

Actuellement, 60 % de la flotte fonctionne au B100. Depuis cette transition, les rejets de CO2 ont diminué de 60 %, et les émissions de particules fines, de 81 %, soit une économie de 2 500 t de CO2.

Surcoût

La conversion au B100 est certes facile à mettre en place, mais elle engendre un surcoût de 3 à 4 % pour le transporteur.

Essai de deux camions électriques

Parallèlement, les tps Lebrun testent, depuis fin janvier 2025, plusieurs tracteurs routiers électriques, dont un Volvo eFM et un Scania R.

Les premiers trajets ont permis la livraison de verrerie à destination des viticulteurs de champagne, ainsi que des transports de vins clairs en citerne alimentaire pour ces mêmes clients.


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